top of page

Actualité

Artiste visuel

Plus ou moins l'estran
Traits de côte à côte
Bleu mont Blanc mat 2 couches
360 microsillon
Pour le sommet
Bâbord amures #1
Haïkus cartographiques

Cinéaste

Bleu mont Blanc

Etalonner le ciel
Disparition de la couleur
Effet de Foehn
Altura 3653
Préparation et ascension du mont Blanc par les artistes


Contact et CV

HORLA, pages 1 et 3
Film expérimental (durée : 7 min 55 s) 2019-2022


Opérer la mue du paysage en portrait d'un jeune homme prêt à succomber à la folie.

Adaptation expérimentale des pages 1 et 3 du Horla de Guy de Maupassant.

Le narrateur observe depuis la rive les convois de navires parcourir la Seine. Il remarque un bateau à voile blanc qu’il salue de la main…

Bande originale composée par Niels Mestre
Avec Jean Peyrelade, le narrateur

vue de l’exposition La Ronde #7 au Musée des Beaux-Arts de Rouen - Salle 2.25 (salle impressionniste), du 15 septembre 2023 au 5 mars 2024

photo © Jean-Arneau Filtness
 


Claude Monet
Champ de coquelicots, environs de Giverny (1885)

 


Camille Pissarro
Jardin des Tuileries, effet de neige (1900)

 

Horla-pages-1-et-3_Libération_sq.jpg

—  Libération, article de Clémentine Mercier publié le 23 septembre 2023
 

« Juste à côté de coquelicots de Claude Monet ou des Tuileries sous la neige de Camille Pissarro, une étonnante vidéo de Jean-Arneau Filtness revisite les divagations du Horla de Maupassant. L'artiste a filmé les grands voiliers de l'Armada depuis les bords de Seine. Puis il a fait pivoter son film à la verticale comme si les navires montaient au ciel: la vision, hallucinatoire, est efficace et poétique. »
 

Photogramme extrait du film HORLA, pages 1 et 3 illustrant l’article

Le Horla (1886), nouvelle de Maupassant (1850-1893), est prétexte à ce film expérimental.

Si, au fil des pages, une force imperceptible prend possession du narrateur qui finira fou, la vidéo se concentre sur le début du récit où, en peu de lignes, s’opère la bascule de la félicité au malaise.
Auprès du fleuve, le héros du livre voit passer un convoi de navires.
En 2019, le vidéaste capte la descente des voiliers vers la mer.
L'artiste souligne, ce faisant, combien chez Maupassant déjà le paysage est métaphore du malaise : « On dirait que l'air, l'air invisible est plein d'inconnaissables. Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux. »

Le vidéaste concentre « l'invisible » autour de la figure du fleuve, profond et insondable, comme l'est l'âme humaine.
En faisant pivoter le cadre de la vidéo de 90° il opère la mue du paysage en portrait d'un jeune homme prêt à succomber à la folie.


 

Florence Calame-Levert, conservatrice d’art moderne et contemporain au Musée des Beaux-Arts de Rouen, au sujet de l’exposition La Ronde #7 organisée par la RMM Rouen Normandie, septembre 2023
 

bottom of page