recréation imaginaire d’un jardin suspendu
paysage suspendu (forêt en équilibre précaire), 2024


Vue de l'exposition au Prieuré de Lavaré (31 août - 22 septembre 2024).
Dimension : 19 cm L x 19 cm l x 25 cm H

Plate-Forme de module de lévitation magnétique, cube de chêne massif de 19 cm x 19 cm x 19 cm, carton plume 15 cm x 15 cm, carton coloré, arbres miniatures (modélisme)

Réflexion sur l’une des 7 merveilles du monde antique, les jardins suspendus de Babylone. La maquette est maintenue dans les airs par système d’électro-aimant.

Une proposition poétique interrogeant la question de la forêt  à l’heure des questions liées à l'écologie et à la crise climatique : en effet, une forêt, ce n’est pas un ensemble d’arbres alignés sur des centaines de mètres, voire des kilomètres *.

* : c’est une entité à part entière, un écosystème qui évolue avec une importante diversité d’essences proches l’une de l’autre (nous sommes loin des monocultures qui affaiblissent les sols et appauvrissent la biodiversité), des arbres qui poussent avec une dynamique, en compétition, en collaboration et en synergie avec des plantes, champignons, animaux.

Ou encore, comme le souligne Élisée Reclus (anarchiste et précurseur de l’écologie) qui redoute dès le 19ème siècle l’uniformisation paysagère : « Là ou le sol s’est enlaidi, là où toute poésie a disparu du paysage, les imaginations s’éteignent, les esprits s’appauvrissent. »

Notons que l’équilibre de l’ensemble (soit du monde) est précaire : il n’est pas à l’abri d’une interruption de l’alimentation électrique, d’une intervention extérieure ou d’un dysfonctionnement du module de lévitation

ci-contre premier jet pour une maquette de paysage (maquette non définitive)

Recréation imaginaire d’un jardin suspendu évoquant la question de la forêt à l’heure des questions liées à l'écologie et à la crise climatique.